![Christophe Cano]()
L’environnement urbain, le mode de vie moderne et une alimentation chimiquement transformée nous exposent à de plus en plus de polluants (pesticides, perturbateurs hormonaux,…) qui compromettent notre sécrétion optimale de testostérone.
Produites par les hommes comme par les femmes, elle est indispensable au bon fonctionnement de notre organisme et est impliquée dans la sexualité (libido) et la reproduction.
Elle détermine également notre masse musculaire, notre état psychique (agressivité, confiance en soi,…), la pilosité (caractères sexuels secondaires), la densité osseuse, les globules rouges,…. Son taux commence à décliner à partir de 30 ans.
Comment booster sa sécrétion endogène ?
Des signes importants peuvent traduire une testostéronémie faible (taux de testostérone sanguin).
En effet, une augmentation de la masse grasse injustifié, des problèmes de libido, une humeur dépressive, des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire, et un dysfonctionnement des stockages des graisses (tissu adipeux localisé au niveau des hanches et des cuisses) sont des manifestations à ne pas négliger.
Il n’est pas question, d’évoquer ici, les conséquences des supplémentations illégales, incontestablement dangereuses pour notre organisme et dont les effets secondaires s’avèrent être nombreux et incontrôlables.
Voici 5 moyens efficaces, naturels et faciles à mettre en œuvre, tant sur le plan de l’entrainement que celui de la nutrition qui vous permettront d’augmenter de manière naturelle la sécrétion de testostérone de nos glandes endocrines.
1) Perdez du poids
Plus votre surpoids sera important, plus votre taux de testostérone sera faible.
Il est, clairement, démontré que notre tissu adipeux jouent le rôle d’un organe à part entière et modifient, donc, la sécrétion de certaines hormones dont celle de notre hormone mâle.
Par voie de conséquence, une réduction de notre masse grasse entraînera une variation positive de cette hormone anabolisante.
2) Intensifiez votre entraînement
L’intensité de l’entrainement est un moyen pouvant influencer clairement la sécrétion de testostérone endogène ! En effet, un exercice court et très intense entraînera indubitablement une élévation de son taux.
Des séances de musculation d’une durée limitée (1heure 15 max) correctement agencées peuvent s’avérer très efficaces pour optimiser la sécrétion de cette hormone. Au-delà de cette durée, la rapport testostérone-cortisol s’effondre car notre testostéronémie chute et entraîne ainsi un catabolisme important.
3) Réduisez votre stress
Le stress libère une hormone aux conséquences désastreuses sur le taux de testostérone : le cortisol. Cette hormone est censée limiter les comportements à risque (accouplement, agressivité, rivalité) en cas de situation de survie pour mieux se concentrer sur le combat ou la fuite et libérer, par son action catabolisante, du glucose dans le sang.
Notre mode de vie moderne étant, très souvent, source de stress, il entraîne une sécrétion importante de cortisol réduisant ainsi la libido et l’agressivité nécessaire à l’entrainement, ce qui, à long terme et de façon répétée, peut bloquer les effets de la testostérone.
Apprenez donc à vous relaxer, à respirer pour faire descendre d’un cran votre nervosité et à lâcher prise en cas de stress : votre taux de testostérone n’en sera que meilleur !
4) Privilégiez les acides gras mono et polyinsaturés
Dans pléthores régimes, il est encore, à tort, très souvent conseillé de supprimer toutes les graisses. Ces pratiques sont des non-sens patents (cf. article sur les lipides).
En effet, il est indispensable d’en consommer de manière choisie. Intégrez à votre nutrition des acides gras mono et polyinsaturés présents dans de nombreux aliments comme l’huile d’olive, les noix, les poissons gras, les avocats,…
En revanche, les acides gras saturés d’origine animale (graisses animales) peuvent, quant à eux, entraîner une baisse de votre testostéronémie.
Par ailleurs, Il est important de noter que les lipides sont indispensables à la construction musculaire. Par conséquent, un apport suffisant est fortement conseillé non seulement dans la cadre d’une optimisation de la performance mais aussi dans le but d’une augmentation de la masse musculaire (les deux peuvent être liés !)
En outre, les Oméga 6 peuvent s’avérer intéressants, notamment l’acide arachidonique, impliqués dans le processus par lequel le cholestérol se convertit en testostérone.
5) Prendre des BCAA (acides aminés branchés)
En effet, la prise de BCAA post-entrainement influence positivement le taux de testostérone.
Les acides aminés branchés sont présents naturellement et en quantité notable dans la protéine de lactosérum et la plupart des complexes d’acides aminés.
On en trouve également dans les produits laitiers notamment les yaourts.
En outre, la leucine (un des trois acides aminés branchés) s’avère être l’acide aminé le plus efficace pour notre testostéronémie. Elle ne doit pas être prise de manière isolée mais associée aux autres BCAA (isoleucine et valine) selon une répartition précise et judicieuse.
Tous ces conseils ne substituent, en aucun cas, à ceux d’un médecin et dépendent, bien évidemment de votre profil et de vos caractéristiques personnels.
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